1. |
musique
03:18
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D'abord la musique électrique
Des vers en délire sous ma peau et dans mes tripes
MAIS « Je ne veux pas et je ne peux pas danser »
Puis viennent les mots
Me dégorgent le cerveau
Des giclées d’endorphine dans mon sang
« Je ne veux pas et je ne peux pas m’arrêter. »
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2. |
sensation
03:11
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Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds
Je laisserai le vent baigner ma tête nue
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien
Mais l’amour infini me montera dans l’âme
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien
Par la nature, heureux comme avec une femme
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3. |
nyctalope
04:20
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Quand les ombres s’étendent sur la colline
Les couleurs se diluent dans les gris
Les étoiles peu à peu se devinent
Et révèlent les revers de ma vie
La pénombre vient brouiller tous mes repères
La nuit lentement me grise et m’enserre
Les désirs quand ils sont inavoués
Sont comme des épines dans nos pieds
Mon bel amour, je t’ai perdu
Quelque part trop loin de ma toile
Et chaque nuit quand tu remues
Je lève mes yeux vers les étoiles
Peut être qu’un jour je m’habituerai
A ne plus te voir en pleine lumière
Car je sais bien qu’on ne se reverra jamais
Que seule la nuit nous emprisonne et nous resserre
Alors laisse-moi encore une fois regarder
Tes jambes, ton ventre et tes seins
Laisse-moi encore une fois les caresser
Avant de me couper les mains
Laisse-moi encore une fois lécher
Ta peau et tes lèvres écorchées
Tes cicatrices, tes brûlures
Avant de te clouer au mur
Est-ce mon cœur qu’on vient d’arracher ?
Je ne me sens même plus saigner
Ma vie s’écoule devant mes yeux
Ma vie, devant mes yeux
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4. |
il y a une route
04:00
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Il y a une route
Que j’emprunte parfois
Pour me rendre au pays imaginaire
Où les enfants crient famine
Il y a une route
Où les femmes s’éventrent
Où les hommes assassinent
Il y a une route
Qui me traîne plus bas que terre
Où la puanteur et les vers
Grouillent sur la charogne
Il y a une route
Où les prédateurs et les proies
Se confondent
En un étrange festin gigogne
Il y a une route
Où des zombies en détresse
Se vautrent dans les charniers
Et il y a une route
Peuplée du souvenir
Des survivants de l’horreur
Une route
Où les vivants estropiés
Projettent leur âme torturée
Il y a des routes
Que j’emprunte parfois
Pour me rendre au pays subliminaire
Où l’humanité se défait
Il y a des routes
Oubliées au fond de nos consciences délavées
Il y des routes de la barbarie ordinaire
Qu’on préfère éviter
Pour ne pas trop vaciller
Il y a des routes
Qui nous rappelle
Qui me rappelle
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5. |
chair de ma chair
03:08
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Jamais aucune nuit n’aura porté autant de souvenirs
Jamais nos corps inanimés n’auront vibré de tant de splendeurs accumulées
Je t’ai attendu un sacré bout de temps jusqu’à ce que tu reviennes d’entre les morts vivants
Désormais tu es mienne
Tu te souviens, tu te souviens de moi
Du fond des temps, du fond des temps tu reviens vers moi
N’essaye pas de t’extraire de la gangue de mon désir
Je t’enveloppe, je t’accapare
Je te retiens prisonnière
Dans mon cœur je t’inscris pour toujours
N’essaye pas de t’échapper
Car je préfèrerai t’abattre que de te perdre
Tu as peur, tu as peur de venir à moi
Mais tu sais bien, tu sais bien que tu n’as toujours été qu’à moi
N’essaye pas de réfléchir
Si c’est ce que tu veux vraiment
Le désir déjà nous rappelle
Laisse toi porter par ton élan
Viens à moi
Sois la chair de ma chair, le sang de mon sang
Sois l’éternel recommencement
Tu te souviens, tu te souviens de moi
Du fond des ages, du fond des ages tu reviens à moi
Tu te souviens, tu te souviens de moi
La nuit t’appelle et te rappelle à moi
"Très chère, très précieuse, tu es maintenant avec moi,
tu es ma compagne, chair de ma chair, sang de mon sang
tu combles tous mes désirs."
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6. |
une ombre
03:52
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Il y a une ombre qui plane au dessus de moi
Où que j’aille quoi que je fasse
Une ombre qui jamais ne m’abandonne
Comme une complice maléfique
Une ombre qui plane et qui m’observe
Une ombre fidèle
Et prête
A s’abattre sur moi
Il y a toujours une ombre
Où que j’aille, quoi que je fasse
Et tout ce soleil, tout ce ciel bleu
N’y pourront rien changer
Tout ce que j’ai toujours voulu
C’est l’or et la lumière
Le beurre et l’argent du beurre
Et la fille de la crémière
Cette ombre toujours
m’accompagne
Et me rappelle que la vie ne tient pas toutes ses promesses
Tout ce que j’ai toujours voulu est dans l’air insaisissable qui glisse entre mes doigts
Comme le temps qui s’écoule et qu’on ne retient pas
Tout ce que j’ai toujours voulu
C’est mourir d’amour
Tous les jours
Mais il faut bien vivre puisqu’on ne meurt pas
Il faut bien vivre avec cette ombre au dessus de moi
Dans le cœur tant de regrets et tant d’envies
Dans le cœur, une ombre
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7. |
coma
02:57
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Je suis seul dans le silence de la nuit
Tu es la tout au bout de l’infini
Les yeux fermés au bord du précipice
Je sombre dans le paradis perdu des artifices
Le jour je n’ai fait que mentir
A bout de nerf a bout de désir
Cerné de fulgurantes beautés suicidaires
Me consumant en pleine lumière
La nuit est calme et profonde
La nuit désespoirs se confondent
La nuit est un océan de possibilités
Que je sillonne sans répits pour te retrouver
Je ne t’ai connu que l’espace d’un soupir
Et tu mas livré ton corps et tes élixirs
Femme enfant femme mystère
Tu me pénètres à des années lumières
Viens caresser le contour de mes draps
Viens te glisser dans mon coma
Sois ma complice, soit mon bourreau
Fais mois renaître puis accorde moi le repos
Ange de miséricorde ange salutaire
Dans mon cœur, mes artères
Blottie au fond de moi profonde
Secrète et silencieuse comme une tombe
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